Après l’écriture d'un livre, que ce soit un roman ou un cahier de recettes de cuisine, l’auteur pourrait croire que le travail s’arrête là. Alors qu’il est loin d’être achevé ! Après l'écriture viennent la relecture et la correction. Bien sûr, l'auteur est censé se relire pour traquer les incohérences et les fautes, toutefois se relire soi-même a ses limites. Pour un rendu de qualité, il est conseillé de solliciter des personnes tierces… Mais qui choisir ? Entre les propositions de bêta-lecture, de relecture et de correction, il est facile de s'y perdre ! Vscript vous aide à y voir plus clair.
L'alpha-lecteur, le compagnon fidèle
L'alpha-lecteur est souvent le moins connu des relecteurs, et pour cause : il ne s'agit généralement pas d'un travail, mais d'un service rendu par des proches. Les alpha-lecteurs sont là dès le début et suivent l'évolution du texte. Ils vous motivent et conseillent, lisent votre histoire au rythme de votre écriture et vous aident à tenir le cap quand viennent les doutes et les hésitations. Ce sont généralement des personnes de confiance, qui ne sont pas là pour juger, mais pour vous aider à persévérer et à voir le positif. Les alpha-lecteurs sont parfois des lecteurs plus avertis, des pairs, des passionnés du sujet traité dans votre livre ou des écrivains de même genre littéraire. En phase de rédaction, il est judicieux de vous entourer de connaisseurs qui poseront un regard d’expert sur votre écrit, et pourront relever les failles, incohérences que les lecteurs ne vous pardonneraient pas. Vous l’avez compris, le choix des alpha-lecteurs est essentiel à la réussite de votre projet d’écriture !
Le bêta-lecteur, le conseiller avisé
À la fin du premier jet et après une première correction de votre part, sous les conseils de vos alpha-lecteurs, vous pouvez passer aux choses sérieuses ! Il est temps de faire relire votre texte par des bêta-lecteurs. Les écrivains sur les plateformes d'écriture comme Wattpad les connaissent bien : les bêta-lecteurs sont les premiers lecteurs extérieurs, ceux qui expriment les critiques et partagent leurs expériences de lecture. Mais attention, leur rôle n’est pas de corriger votre texte ! Ne comptez pas sur eux pour repérer les erreurs de grammaire ou accorder les verbes ! Dans le cas d'un roman, car c'est généralement pour des romans que l'on fait appel aux bêta-lecteurs, ils vont étudier l'évolution des personnages, de l'intrigue, pour en évaluer la justesse et la pertinence. S'il y a des incohérences, des intrigues non résolues, des passages obscurs… Vous pouvez compter sur vos bêta-lecteurs pour vous les signaler. Là encore, le choix est important.
Pour une première relecture, il est essentiel de faire appel à des personnes de confiance, pour autant il ne faut pas choisir des personnes trop proches de vous : votre maman, votre frère ou votre meilleure amie feront de très mauvais bêta-lecteurs, peu importe leurs intentions. Ils ne parviendront pas à être objectifs. Là encore, vous avez besoin d’une prise de recul, des lecteurs que vous savez assidus ou encore d'autres auteurs en qui vous avez confiance. Vous pouvez aussi vous tourner vers des bêta-lecteurs professionnels : vous perdez en intimité et en confiance, mais vous gagnez en qualité et en objectivité. À vous de trouver ce qui vous convient le mieux, sachant que l'un n'exclut pas l'autre.
Le correcteur, le finisseur minutieux
Vous êtes satisfait de la structure générale de votre livre et êtes prêt à le faire corriger ? Les correcteurs sont là pour vous ! Leur rôle est de relire attentivement votre texte à la recherche de fautes d'orthographe ou de syntaxe, de coquilles, d'espaces supplémentaires… La liste est longue. L'objectif de cette lecture minutieuse est d’obtenir un texte aussi parfait que possible, débarrassé de ses erreurs et de ses lourdeurs, pour que votre éditeur et vos lecteurs puissent se concentrer sur l'essentiel sans être gênés par des fautes. Si la bêta-lecture peut être effectuée par des connaissances, il est fortement recommandé de s’adresser à un professionnel pour la correction. Aussi doué soit votre meilleur ami en français, il n'a pas l'expérience et le savoir d'un professionnel, deux qualités qui font toute la différence. Bien sûr, la correction a un coût. Si vous passez par une maison d'édition pour publier votre livre, vous pouvez vous contenter d'une bêta-lecture ou d'une correction assurée par des non-professionnels. Mais si vous envisagez une auto-édition, l’intervention d’un correcteur professionnel n'est pas négociable ! Publier un texte sans fautes permettra d'asseoir votre crédibilité dans un milieu très concurrentiel (en moyenne, 200 livres sont édités chaque jour, dont 40 en auto-publication). Enfin, les correcteurs tiennent parfois le rôle de bêta-lecteurs ou, plus souvent, de relecteurs. À vous de voir ce qui est compris dans l'offre de votre correcteur !
Le relecteur, la touche finale indispensable
Le relecteur apparaît plus souvent dans les rédactions de presse que dans les bureaux d’édition. Il est là pour s'assurer que les corrections proposées par le correcteur ont bien été prises en compte, et qu'il n'en reste pas. Dans le cas d'articles, le relecteur s'assure que les consignes données ont bien été respectées par le rédacteur. Il vérifie la typographie, le respect des règles de mise en forme, tout ce qui ne relève pas du domaine de la correction à proprement parler. Pour des romans, on parle plus facilement de correction simple, double, voire triple, plutôt que d'une correction suivie d'une relecture.
Maintenant que vous savez tout sur l'alpha ou la bêta-lecture, la correction et la relecture, vous pouvez essayer de faire éditer, et surtout de faire lire votre livre ! Qu'est-ce que vous attendez ?
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